Versions numériques (e-books) : Le MAUSS présente sur cette page l'ensemble des 24 numéros du Bulletin du MAUSS (1982-1987). Des liens permettent de télécharger (gratuitement) le sommaire et la Présentation de chaque numéro ou d'acquérir le PDF du numéro complet (5 € le numéro).
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  Bulletin du MAUSS (1982-1987)
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Bulletin du MAUSS n° 1
     
1er trimestre 1982
Version numérique (PDF) : 123 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-41-2

   

En guise d'éditorial (Télécharger la présentation en PDF, 16 p., 230 Ko)
Déclaration d'intention du MAUSS  
G. Berthoud Altérité et développement
L. Moreau de Bellaing Sous-prolétaires, échange social et échange non-marchand
F. M. Dostoievski L'Homme souterrain
Dossier constitué par P. Taieb : Monnaie et monnaies
J.M. Keynes - Auri Sacra Fames
  - L'île de la monnaie de pierre
W.E. Armstrong - La Monnaie de l'île Rossel
A. Caillé L'échange contre le Marché
A. Cot et B. Lautier La frontière du capital
D. Duclos Théories du désir et rationalité économique
  La vie du MAUSS :
A. Caillé - En vue d'un premier colloque
R. Arvanitis - Quelques thèmes de réflexion
  - Statuts de l'Association
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Bulletin du MAUSS n° 2
      
2e trimestre 1982,
Version numérique (PDF) : 132 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-42-0

      Que se propose le MAUSS ? Avant tout de relancer, ou de lancer une discussion et une information raisonnée sur la question des dimensions non marchandes de l'échange. Et. dans le sillage de cette interrogation, apparemment particulière et limitée, de soulever le problème plus général du soubassement « utilitariste » de la pensée et de la pratique modernes. Il ne s'agit pas ici d'opposer à l'axiomatique de l'intérêt une manière de spiritualisme du désintéressement, de la gratuité ou de l'action non finalisée, mais de lui poser la question de ses limites précises de validité, tant actuelles que passées, méthodologiques qu'anthropologiques.
      Il est difficile de circonscrire a priori le champ de discussion qui s'esquisse ainsi puisqu'il concerne aussi bien les anthropologues que les économistes, les philosophes que les historiens, les linguistes que les biologistes. L'objectif, ambitieux, qui les réunirait, étant au fond de rechercher des éléments d'une anthropologie qui, pour le moins, ne prendrait pas un appui exclusif sur la seule hypothèse de l 'universalité du calcul rationnel des intérêts bien ou mal compris. Une anthropologie qui, par ailleurs, ne prétendrait pas nécessairement à la scientificité, se contentant d'un savoir contrôlé par la critique et ouvert, si, par science, il faut entendre une connaissance objectiviste et réifante du rapport social alliée à un désir de maîtrise.
      Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur l'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou seIon sa variante administrative.
      Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Brève présentation (Télécharger la présentation en PDF, 8 p.,191 Ko)
Annette Weiner The Reproductive Model in Trobriand Society
Jérôme Lallement L'ère du signe (I)
Serge Latouche Le sous-développement est une forme d'acculturation (I)
Alain Caillé Socialité primaire et socialité secondaire
George Dalton, traduit par Paulette Taieb & R. Greenstein Monnaie primitive
Jean-Michel Servet Quelques partis pris sur la genèse des pratiques monétaires
  MAUSS pour MAUSS…
  Où en est le MAUSS ?
  Notes sur l'équivalence et l'égalité
  Discussion autour de la notion de monnaie
Denis Duclos Finalité de l'activité productive et problématique de « l'enchâssement » de l'économie (Karl Polanyi)
Alain Caillé Karl Polanyi, le marché et la singularité historique de l'Occident
Cengiz Aktar En passant…
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Bulletin du MAUSS n° 3-4
L'échange en question : Marcel Mauss victime de l’économisme ?
3e et 4e trimestres 1982,
Version numérique (PDF) : 160 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-43-9

Présentation : l'échange en question (Télécharger la présentation en PDF, 8 p., 439 Ko)
Pierre LANTZ Les incertitudes de l'échange
Annette B. WEINER Reproduction : a replacement for reciprocity
Pierre LANTZ Le Fossoyeur (à propos des travaux de D. de COPPET)
Jean-Luc BOILLEAU Les Grecs, l'Agôn et l'Idem
Jean-Luc BOILLEAU Le Judo comme métaphore économique
Gérald BERTHOUD Le Paradoxe communautaire : l'Inégalité créatrice d'Inégalité
Alain CAILLE Comment on écrit l'histoire du marché : une critique de BRAUDEL
PLATON La pesée des plaisirs et des peines (extrait du Protagoras)
Serge LATOUCHE Le sous-développement est une forme d'acculturation (fin)
Jérôme LALLEMENT L'ère du signe (fin)
  Comptes rendus, Annonces, Activités du MAUSS
(par P. M. BRETON) « La civilisation quotidienne en Côte d'Ivoire » de M. ARDOU TOURE
(par A. Caillé) « Plaidoyer pour l'Autre » de Gérald BERTHOUD
  Le MAUSS après un an
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Bulletin du MAUSS n° 5
L’économisme historien
1er trimestre 1983,
Version numérique (PDF) : 132 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-45-5

     Que se propose le MAUSS ? Avant tout de relancer, ou de lancer une discussion et une information raisonnée sur la question des dimensions non marchandes de l'échange. Et. dans le sillage de cette interrogation, apparemment particulière et limitée, de soulever le problème plus général du soubassement « utilitariste » de la pensée et de la pratique modernes. Il ne s'agit pas ici d'opposer à l'axiomatique de l'intérêt une manière de spiritualisme du désintéressement, de la gratuité ou de l'action non finalisée, mais de lui poser la question de ses limites précises de validité, tant actuelles que passées, méthodologiques qu'anthropologiques.
      Il est difficile de circonscrire a priori le champ de discussion qui s'esquisse ainsi puisqu'il concerne aussi bien les anthropologues que les économistes, les philosophes que les historiens, les linguistes que les biologistes. L'objectif, ambitieux, qui les réunirait, étant au fond de rechercher des éléments d'une anthropologie qui, pour le moins, ne prendrait pas un appui exclusif sur la seule hypothèse de l 'universalité du calcul rationnel des intérêts bien ou mal compris. Une anthropologie qui, par ailleurs, ne prétendrait pas nécessairement à la scientificité, se contentant d'un savoir contrôlé par la critique et ouvert, si, par science, il faut entendre une connaissance objectiviste et réifante du rapport social alliée à un désir de maîtrise.
      Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur l'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou seIon sa variante administrative.
      Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : l’économisme historien (Télécharger la présentation en PDF, 6 p., 242 Ko)
Alain GUÉRY Le roi dépensier. Le don, la contrainte et l’origine du système financier de la Monarchie française d’Ancien Régime
Alain CAILLÉ Comment on écrit l’histoire du marché : une critique de BRAUDEL (fin)
Ahmet INSEL La genèse économique de l'État selon WALLERSTEIN
Eddie CONTREMOULIN et Didier LEGALL L’imaginaire du féodalisme et l'échange marchand
Serge LATOUCHE Le voile et le viol ou « Messieurs AGLIETTA et ORLEAN bouleversent la science »
  Activités, débats, correspondance
  Débat : Marché et (ou) marché généralisé
  Correspondance avec Jean-Pierre Voyer
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Bulletin du MAUSS n° 6
Autour de l’utilitarisme
2e trimestre 1983,
Version numérique (PDF) : 148 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-46-3

     Que se propose le MAUSS ? Avant tout de relancer, ou de lancer une discussion et une information raisonnée sur la question des dimensions non marchandes de l'échange. Et. dans le sillage de cette interrogation, apparemment particulière et limitée, de soulever le problème plus général du soubassement « utilitariste » de la pensée et de la pratique modernes. Il ne s'agit pas ici d'opposer à l'axiomatique de l'intérêt une manière de spiritualisme du désintéressement, de la gratuité ou de l'action non finalisée, mais de lui poser la question de ses limites précises de validité, tant actuelles que passées, méthodologiques qu'anthropologiques.
      Il est difficile de circonscrire a priori le champ de discussion qui s'esquisse ainsi puisqu'il concerne aussi bien les anthropologues que les économistes, les philosophes que les historiens, les linguistes que les biologistes. L'objectif, ambitieux, qui les réunirait, étant au fond de rechercher des éléments d'une anthropologie qui, pour le moins, ne prendrait pas un appui exclusif sur la seule hypothèse de l 'universalité du calcul rationnel des intérêts bien ou mal compris. Une anthropologie qui, par ailleurs, ne prétendrait pas nécessairement à la scientificité, se contentant d'un savoir contrôlé par la critique et ouvert, si, par science, il faut entendre une connaissance objectiviste et réifante du rapport social alliée à un désir de maîtrise.
      Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur l'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou seIon sa variante administrative.
      Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Autour de l'utilitarisme (Télécharger la présentation en PDF, 6 p., 242 Ko)
Jon ELSTER (traduit par François Langlet) Les raisins verts : l’utilitarisme et la genèse des besoins
Pierre ELIAC Quelques remarques sur "Les Raisins verts", l’utilitarisme et le fantasme d’une éthique rationaliste
Serge-Christophe KOLM Le bouddhisme et les "hommes économiques"
Alain CAILLÉ Au-delà de la loi et du besoin : bouddhisme, hindouisme et utilitarisme
   * * * * *
Marie-Christine d'UNRUG, Louis MOREAU DE BELLAING Unité, hiérarchie, échange
Georg SIMMEL (traduit et annoté par Paulette TAIEB) L’équivalent monétaire des valeurs des personnes
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 7
La diversité
3e trimestre 1983,
Version numérique (PDF) : 156 p., 5 euros Acheter maintenant*
(*: paiement sécurisé par carte via Paypal™, puis lien par courriel)
ISBN 978-2-914819-47-1

     Que se propose le MAUSS ? Avant tout de relancer, ou de lancer une discussion et une information raisonnée sur la question des dimensions non marchandes de l'échange. Et. dans le sillage de cette interrogation, apparemment particulière et limitée, de soulever le problème plus général du soubassement « utilitariste » de la pensée et de la pratique modernes. Il ne s'agit pas ici d'opposer à l'axiomatique de l'intérêt une manière de spiritualisme du désintéressement, de la gratuité ou de l'action non finalisée, mais de lui poser la question de ses limites précises de validité, tant actuelles que passées, méthodologiques qu'anthropologiques.
      Il est difficile de circonscrire a priori le champ de discussion qui s'esquisse ainsi puisqu'il concerne aussi bien les anthropologues que les économistes, les philosophes que les historiens, les linguistes que les biologistes. L'objectif, ambitieux, qui les réunirait, étant au fond de rechercher des éléments d'une anthropologie qui, pour le moins, ne prendrait pas un appui exclusif sur la seule hypothèse de l 'universalité du calcul rationnel des intérêts bien ou mal compris. Une anthropologie qui, par ailleurs, ne prétendrait pas nécessairement à la scientificité, se contentant d'un savoir contrôlé par la critique et ouvert, si, par science, il faut entendre une connaissance objectiviste et réifante du rapport social alliée à un désir de maîtrise.
      Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur l'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou seIon sa variante administrative.
      Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Éditorial : la diversité (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Charles TAYLOR Diversity of goods
Elsdon BEST/Tamati RANAPIRI traduit par Paulette Taieb avec le concours de Vonique Bodin & Rosalind Greenstein La Science forestière maori (du Hau)

Serge LATOUCHE Marchand/non marchand
Gérald BERTHOUD La vie, un capital à gérer
Cengiz AKTAR & Ahmet INSEL De l'État impérial à la nation d'État : les dilemmes de la modernité turque
  Débats, correspondance, activités du MAUSS
  Débat : la monnaie sauvage ; à partir des textes de André ORLEAN et de Jean-Michel SERVET
François GUERY & Jean-Jacques WUNNENBERGER Industrie et besoins
Alain CAILLÉ Lecture de Bonheur privé et action publique de A. O. HIRSCHMAN
Jean-Pierre VOYER Critiques du MAUSS
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 8
Marchés
4e trimestre 1983,
Version numérique (PDF) : 160 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-48-X

    Que se propose le MAUSS ? Avant tout de relancer, ou de lancer une discussion et une information raisonnée sur la question des dimensions non marchandes de l'échange. Et. dans le sillage de cette interrogation, apparemment particulière et limitée, de soulever le problème plus général du soubassement « utilitariste » de la pensée et de la pratique modernes. Il ne s'agit pas ici d'opposer à l'axiomatique de l'intérêt une manière de spiritualisme du désintéressement, de la gratuité ou de l'action non finalisée, mais de lui poser la question de ses limites précises de validité, tant actuelles que passées, méthodologiques qu'anthropologiques.
      Il est difficile de circonscrire a priori le champ de discussion qui s'esquisse ainsi puisqu'il concerne aussi bien les anthropologues que les économistes, les philosophes que les historiens, les linguistes que les biologistes. L'objectif, ambitieux, qui les réunirait, étant au fond de rechercher des éléments d'une anthropologie qui, pour le moins, ne prendrait pas un appui exclusif sur la seule hypothèse de l 'universalité du calcul rationnel des intérêts bien ou mal compris. Une anthropologie qui, par ailleurs, ne prétendrait pas nécessairement à la scientificité, se contentant d'un savoir contrôlé par la critique et ouvert, si, par science, il faut entendre une connaissance objectiviste et réifante du rapport social alliée à un désir de maîtrise.
      Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur l'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou seIon sa variante administrative.
      Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Éditorial : Marchés et non-marchés (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
C. Aktar & A. Insel Introduction à H. INALCIK : Singulier capitalisme ottoman
H. INALCIK Marchés et marchands ottomans
Wolfgang SACHS Towards a Low Energy & Low Market Society
  LECTURES & CRITIQUES
J. P. Voyer Critique de « Marchand/non marchand » de S. LATOUCHE
P. Lantz Un changement de paradigme en anthropologie ? (A. WEINER)
Ph. Adair Sociologie du discours et statut de l'économique (P. BOURDIEU)
A. Caillé Le quatrième état invisible (G. HUPPERT)
A. Insel « Bourgeois et gentilshommes » de G. HUPPERT
A. Caillé La société invisible (sur L'Autre France de Ed. W. FOX)
  Le MAUSS deux ans après
J. L. Boilleau Les spéculateurs chauves
A. Caillé De l'antiutilitarisme
  A. G. du MAUSS
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Bulletin du MAUSS n° 9
L’économisme libéral
1er trimestre 1984,
Version numérique (PDF) : 152 p., 5 euros Acheter maintenant*
(*: paiement sécurisé par carte via Paypal™, puis lien par courriel)
ISBN 978-2-914819-49-8

     Que se propose le MAUSS ? Avant tout de relancer, ou de lancer une discussion et une information raisonnée sur la question des dimensions non marchandes de l'échange. Et. dans le sillage de cette interrogation, apparemment particulière et limitée, de soulever le problème plus général du soubassement « utilitariste » de la pensée et de la pratique modernes. Il ne s'agit pas ici d'opposer à l'axiomatique de l'intérêt une manière de spiritualisme du désintéressement, de la gratuité ou de l'action non finalisée, mais de lui poser la question de ses limites précises de validité, tant actuelles que passées, méthodologiques qu'anthropologiques.
      Il est difficile de circonscrire a priori le champ de discussion qui s'esquisse ainsi puisqu'il concerne aussi bien les anthropologues que les économistes, les philosophes que les historiens, les linguistes que les biologistes. L'objectif, ambitieux, qui les réunirait, étant au fond de rechercher des éléments d'une anthropologie qui, pour le moins, ne prendrait pas un appui exclusif sur la seule hypothèse de l 'universalité du calcul rationnel des intérêts bien ou mal compris. Une anthropologie qui, par ailleurs, ne prétendrait pas nécessairement à la scientificité, se contentant d'un savoir contrôlé par la critique et ouvert, si, par science, il faut entendre une connaissance objectiviste et réifante du rapport social alliée à un désir de maîtrise.
      Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur l'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou seIon sa variante administrative.
      Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Éditorial : Économisme et libéralisme (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
R. Frydman Economie de marché et démocratie politique
A. Caillé Pour une critique de la raison libérale critique (sur F.A. HAYEK)
Cengiz Aktar Louis DUMONT, ou les paradoxes de l'égalité des cultures
Kuroï Tsuki En attendant les barbares lunaires (De la colonisation)
  MARCHÉS ET MARCHÉS
A. Guéry Échanges et marchés d'Ancien Régime
P. Taieb E. Fox, K. Polanyi ou F. Quesnay ?
G. Berthoud La nébuleuse du don (essai de clarification)
P. Taieb Classifications, Borges, Foucault & Cie
  Le M.A.U.S.S. après deux ans et après l'A.G.
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 10
La non-utilité des femmes
2e trimestre 1984,
Version numérique (PDF) : 156 p., 5 euros Acheter maintenant*
(*: paiement sécurisé par carte via Paypal™, puis lien par courriel)
ISBN 978-2-914819-50-1

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Éditorial : la non-utilité des femmes (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Gérald Berthoud La subordination féminine : affirmation indiscutable ou débat ?
Annette B. Weiner Du sexe des anthropologues et de la reproduction chez les Informateurs
Marie-Laure Arripe Critique de l'échange des femmes
Agnès Fine Le prix de l'exclusion. Dot et héritage dans le Sud-Ouest occitan
L. Moreau de Bellaing Potlatch et inégalité : Lecture d'Alain TESTART
Alain Caillé Pour une critique de la raison libérale critique (sur F.A. Hayek) (suite et fin)
Serge Latouche Situationnisme et anti-utilitarisme, réponse à J-P. Voyer & présentation d'un texte de R. Vaneigem
Raoul Vaneigem Échange et don
  Tableau d'honneur du MAUSS : J. Remy
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 11
Culture et anthropologie
3e trimestre 1984,
Version numérique (PDF) : 158 p., 5 euros Acheter maintenant*
(*: paiement sécurisé par carte via Paypal™, puis lien par courriel)
ISBN 978-2-914819-51-X

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Don et culture (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Mark Anspach Le Don des Muses
Mark Anspach Le Don paisible (1re partie)
Paulette Taieb L'Oreille du Sourd
Louis Arnoux Mushotoku
Michel Freitag Transformation de la société et mutation de la culture (1re partie)
Serge Latouche L'Anthropologie et la clef du Paradis perdu (sur Louis DUMONT)
Bernard Lassudrie-Duchêne La Consommation ostentatoire et l'usage des richesses
Jean-Pierre Voyer Réponse à la réponse de Serge Latouche
Serge Latouche Réponse à la réponse à la réponse
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 12
Évanescence de l’économique
Décembre 1984,
Version numérique (PDF) : 154 p., 5 euros Acheter maintenant*
(*: paiement sécurisé par carte via Paypal™, puis lien par courriel)
ISBN 978-2-914819-52-8

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ? 

Présentation : Évanescence de l'économique (avec quelques remarques sur René Girard) (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Alain Caillé Deux mythes : la rareté et la rationalité économiques
Pierre Dumesnil Évaluation économique et entre-nous humain
  GIRARDIANA
André Orlean Monnaie et spéculation mimétique
Mark Rogin Anspach Tuer ou substituer : l'échange de victimes
Michel Freitag Transformation de la société et mutation de la culture
   NOUVELLES
Max Kohn Un chat à Chelem
Jean-Luc Boilleau Un rêve de petit commerçant
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 13
Étranges racines du présent
Mars 1985,
Version numérique (PDF) : 158 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-53-6

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Étranges racines du présent (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Pierre Bitoun L'équivoque vichyssoise (1/4)
L. Moreau de Bellaing Une théorie qui sort de l'oubli : le solidarisme
Jean Jacques Amoyal Étude critique de l'interprétation du système de Speenhamland par Polanyi
Jacques Weber C = R-I, My God, My Gold (réflexion sur la portée du concept de consumation)
Alain Caillé La rationalité économique n'existe pas
Ahmet Insel Le MAUSS en l'An 2000
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 14
Dieux, Loups, Morts et Échanges
Juin 1985,
Version numérique (PDF) : 168 p., 5 euros Acheter maintenant*
(*: paiement sécurisé par carte via Paypal™, puis lien par courriel)
ISBN 978-2-914819-54-4

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Des dieux, des loups & des échanges (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
C. Barraud, D. de Coppet, A. Iteanu, R. Jamous Le vocabulaire des échanges dans quatre sociétés
J.M. Servet La monnaie avant la monnaie
M. Le Court Loups, sorciers et drogues. Le complexe narcotique de l'Europe ancienne (I)
L. Baslé Le besoin, la dette
P. Bitoun L'équivoque vichyssoise (2/4)
A. Insel De l'anti-développement
  Un étrange procédé du CNRS
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 15
La leçon des paysans
Septembre 1985,
Version numérique (PDF) : 160 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-55-2

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : La leçon des paysans (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Catherine Henry « Les plus heureux du village »
Entretiens avec quatre familles d'agriculteurs
Yves Dupont Du postmoderne à la campagne
Jocelyne Lamy De quelques théories de l'agriculture
Jacques Remy Incertitudes du développement agricole
  * * *
Pierre Bitoun L'équivoque vichyssoise (3/4)
Marc Le Court Loups, sorciers et drogues (suite et fin)
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 16
Misère des sciences sociales
Décembre 1985,
Version numérique (PDF) : 192 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-56-0

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Misère des sciences sociales (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Alain Caillé Le champ des sciences sociales
Michel Freitag Genèse et destin de la sociologie
Serge Latouche Le mythe de l'unité de la science
Serge Latouche Luxe et économie
Gérard Fabre Les affres de la communication ou le triomphe des parasites
Alain Caillé D'un ethnocentrisme paradoxal (L'analyse structurale des mythes de C. Lévi-Strauss 1/2)
Michel Freitag Ontologie et sciences humaines
Pierre Bitoun L'équivoque vichyssoise (4/4)
  Pour l'AG du MAUSS
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 17
Le capitalisme avant... et après
Mars 1986,
Version numérique (PDF) : 200 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-57-9

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Le capitalisme avant et après (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Henri Nallet & Claude Servolin Le paysan et le Droit (1/2)
Giovanni Busino Le passage des sociétés traditionnelles aux sociétés industrielles
Gilles Gagné L'État commercial ouvert
Gérald Berthoud L'appât du développement
Serge Latouche Le paradoxe de I. Wallerstein
Louis Moreau de Bellaing Guy Dhoquois et la critique du politique
Guy Dhoquois Notule sur la note de L. Moreau de Bellaing
Ahmet Insel L'ambivalence démocratique dans la société salariale (réflexion à partir d'un livre de M. Aglietta et A. Brender)
 Alain Caillé Le mythe du mythe (critique de C. Lévi-Strauss, 2/2)
Jean Guiart L'ethnologie et le mouvement
  ACTIVITÉS ET DÉBATS DU MAUSS
  Compte rendu de l'A.G. du MAUSS du 18.01.1986
  Textes préparatoires à la journée du 14 juin sur les implications éthiques, politiques et idéologiques de l'anti-utilitarisme (P. Lantz, S. Latouche,G. Berthoud, L. Baslé)
  Discours prononcés lors d'une soirée indéterminée MAUSS-Banalystes
  Correspondance Jean-Luc Lascar/Alain Caillé
  Tableau d'honneur du MAUSS
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 18
Théories de la modernité – autour de Karl Polanyi
Juin 1986,
Version numérique (PDF) : 200 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-58-7

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Théorie de la modernité économique ; Autour de K. Polanyi (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 245 Ko)
Karl Polanyi La fallace de l'économisme
Alfredo Salsano Polanyi, Braudel et le roi du Dahomey
Gérald Berthoud L'économique en question ; la position de Karl Polanyi
Aldo G. Haesler Les parcours de la monnaie et de l'échange chez G. Simmel (1/2, suite et fin dans le n° 20)
Henri Nallet & Claude Servolin Droit et Marchandise (2/2)
Romain Kroës Lettre à propos d'un article de G. Busino
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 19
Promesses d'une sociologie sacrée ?
Septembre 1986,
Version numérique (PDF) : 168 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-59-5

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Promesses d’une sociologie sacrée ? (Télécharger la présentation en PDF, 8 p., 265 Ko)
Gérard FABRE Une histoire oubliée : le collège de sociologie
Jean-Luc BOILLEAU Esquisse d'une vision na(t)ive des mondes
Alain CAILLÉ Questions à Jean-Luc BOILLEAU
Enrico R. VACCHINI Modèle holiste de l’avènement de la vérité (parabole)
Bernard Gazier AUTOUR DE KARL POLANYI (fin) Pauvreté, risque et société
Gérald BERTHOUD Dichotomie ou totalité ? Les vues de Polanyi sur l'homme et la société
Correspondance entre : Jean-Paul EXBRAYAT, Aldo HAESLER, Jean-Luc LASCAR et Alain CAILLÉ L'économique, un fantasme, ou bien… ?
Odette BARTOLI Lettre au MAUSS
Alain CAILLÉ « Introduction à une théorie générale du symbolisme » de Michel FREITAG
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 20
L’anti-utilitarisme comme idéologie
Décembre 1986,
Version numérique (PDF) : 152 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-60-9

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 281 Ko)
Serge LATOUCHE La Nouvelle Droite, le M.A.U.S.S. et la question du Tiers-Monde
Louis BASLE De l'esprit romantique et des conséquences de sa passion anti-économiste
Gérald Berthoud La relativité pervertie
Pierre LANTZ Holisme ou individualisme : un faux dilemme
Jean CHIARRUTINI Morphologie et Structure
Dominique PERROT Transferts de concepts et développement
A.J. HAESLER Logique économique et déterminisme social. Les parcours de la monnaie et de l'échange dans la Philosophie des Geldes de Georg Simmel (2/2)
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 21
Les avatars du corporatisme. Masses et identité
Mars 1987,
Version numérique (PDF) : 176 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-61-7

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Les avatars du corporatisme – Masses et identité (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 260 Ko)
Gilles Gagné La populace, la foule et la majorité
Bruno Jobert et Pierre Muller L'hypothèse néo-corporatiste et son inadéquation au cas français
Alfredo Salsano Américanisme, planisme et corporatisme en France
Philippe Gicquel et Jean-Pierre Fleury De l'identité culturelle régionale
Michel Freitag Architecture et société
Alain Caillé Monnaie des sauvages et monnaie des modernes
Ahmet Insel Pour un anti-utilitariste non méthodologique
  Correspondance :
Arnaud Berthoud S. Latouche et le procès des sciences sociales
Serge Latouche Réponse à Arnaud Berthoud
Philippe Locuratolo Réponse à Odette Bartoli
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 22
Au cœur des sciences sociales : Homo œconomicus ou Homo sociologicus ?
Juin 1987,
Version numérique (PDF) : 368 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-62-5

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation – Au coeur des Sciences Sociales : « Homo oeconomicus » ou « Homo-sociologicus » ? (Télécharger la présentation en PDF, 11 p., 262 Ko)
Michel FREITAG La crise des Sciences Sociales et la question de la normativité
Philip VAN PARIJS Le modèle économique dans les Sciences Sociales imposture ou nécessité ?
Hubert BROCHIER La sociologie de P. Bourdieu et l'individualisme méthodologique
Alain CAILLÉ Critique de P. Bourdieu : 1. L'économisme
Vincent SIVRE L'individualisme méthodologique chez R. Boudon
Gérald BERTHOUD Le piège des idées reçues
Mondher KILANI Que de Hau : le débat autour de l’Essai sur le Don
Mark ANSPACH La Raison du Gratuit
Philippe GOTTRAUX L. Dumont : Sociologie du Tout Social ou Pensée de l’Ordre ? (1/2)
Michel ROBERT Pour dépasser la notion de terrain en Sciences Sociales
Philippe GOTTRAUX L’anti-utilitarisme est-il un critère suffisant ?
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 23
Du revenu social : au-delà de l’aide, la citoyenneté ?
Septembre 1987,
Version numérique (PDF) : 184 p., 5 euros Acheter maintenant*
(*: paiement sécurisé par carte via Paypal™, puis lien par courriel)
ISBN 978-2-914819-63-3

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Du revenu social ; au-delà de l'aide, la citoyenneté ? (Télécharger la présentation en PDF, 9 p., 249 Ko)
Collectif Charles Fourier L’allocation universelle
Philippe De Ville et Philippe Van Parijs Quelle stratégie contre la pauvreté ? Du salaire minimum garanti à l'allocation universelle
André Gorz Allocation universelle : version de droite et version de gauche
Alain Caillé L'allocation universelle, voie directe du capitalisme au communisme ? Résumé d'un débat
Denis Clerc Le revenu minimum garanti : propositions et pratiques
Jean-Marie Anglade Que font les pays comparables à la France ?
Alain Caillé Notes en vue d'un plaidoyer pour une citoyenneté non utilitariste. Réflexions sur le thème de l'allocation universelle
Ahmet Insel Revenu minimum garanti ; une proposition irréaliste ?
Wolfgang Fach et Giovanna Procacci The Thin Man – L'homme ténu : de la vie et de l'amour par temps de libéralisme
Yolande Bennarosh Intègre-toi, tu seras protégé…
Philippe Gottraux Louis Dumont : sociologie du tout social ou pensée de l’ordre ? (2/2)
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 24
Développement, éthique et politique
Décembre 1987,
Version numérique (PDF) : 166 p., 5 euros Acheter maintenant*
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ISBN 978-2-914819-64-1

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : Développement, éthique et politique (Télécharger la présentation en PDF, 9 p., 316 Ko)
Rigas Arvanitis Dettes et déficits : à propos du « State of the World, 1986 »
Serge Latouche Les mythes du crédit
Gérald Berthoud La modernité : vérité culturelle ?
Serge Latouche De la signification éthique du développement ; une réflexion philosophique sur le processus économique
Annie Jacob Entre découverte et conquête, le sauvage imaginaire du colonisateur
Philippe Le Roy Développement économique et développement de l'économie
Ahmet Insel Le développement économique comme processus politique
Thierry Paquot Les tiers-mondes : un pluriel bien singulier
Alain Caillé Pierre Bourdieu et la valeur des personnes
Jacques T. Godbout Je suis un primitif
François-Régis Mahieu, Serge Latouche et Ahmet Insel Notes de lecture
Présentation

 


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Bulletin du MAUSS n° 25
La main invisible, le Léviathan et la démocratie
Mars 1988,
Version numérique (PDF) : 182 p., 5 euros Acheter maintenant*
(*: paiement sécurisé par carte via Paypal™, puis lien par courriel)
ISBN 978-2-914819-65-X

     A quoi peut bien servir un mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales ? A faire prendre conscience, tout d'abord, du fait largement méconnu que les diverses disciplines ne se différencient que sur le fond d'une axiomatique utilitariste commune mais implicite. À interroger du même coup, l'idéal de la science sociale en se demandant si il est nécessairement voué aux platitudes économicistes ? A interroger, enfin, ce qui confère à l'utilitarisme son once de vraisemblance, la réalité (ou l'irréalité) historique du marché.
     Que les questions ainsi posées ne soient pas seulement académiques, c'est ce qui saute aux yeux si l'on remarque qu'elles sont immédiatement celles des finalités et des modalités de la croissance économique aussi bien dans le Tiers-Monde que dans les sociétés industrialisées. Dans un cas comme dans l'autre on ne voit guère en effet quelle marge de jeu et de choix politiques ou idéologiques reste véritablement ouverte si, en tout état de cause, l'ensemble des parties prenantes au débat s'accordent sur I'inéluctabilité d'une mercantilisation et/ou d'une quantification croissantes du rapport social, que ce soit selon la modalité libérale ou selon sa variante administrative.
     Si les sciences sociales tirent désormais si peu à conséquence dans le débat idéologique et politique, n'est-ce pas parce qu'elles aussi se refusent à interroger le sens de cette inéluctabilité supposée ?

Présentation : La Main Invisible, le Léviathan et la Démocratie (Télécharger la présentation en PDF, 10 p., 296 Ko)
Jacques T. Godbout L'État et la société. Les autres ordres spontanés
Michel Robert Apologie du pouvoir central
Samuel Bowles et Herbert Gintis La démocratie post-libérale
Crawford B. MacPherson La démocratie de participation
Jacques T. Godbout De l'autogestion à l'autonomie
*** Débat sur l'Allocation universelle et le Revenu de citoyenneté
Alain Caillé Pour un revenu de citoyenneté
Alain Lipietz L'allocation universelle : une procédure utilitariste
Alain Caillé Réponse à A. Lipietz
  Correspondance entre Pascal Combemale et Alain Caillé
Philippe Van Parijs Lettre au MAUSS sur le n° 23
Jean-Luc Boilleau Prélude à un éloge du tango corse
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